Nous avons visité l’exposition Médecines d’Asie au musée Guimet à laquelle Top Santé est partenaire. Et nous sommes sorties aussi émerveillées que cultivées en la matière ! Sans tout dévoiler, pour vous laisser la découvrir, voici un petit récapitulatif de ce que nous avons appris.
La médecine asiatique est une médecine de prévention. Le médecin ne sert pas à soigner mais à garder son patient en bonne santé. Si un patient va voir son médecin pour une maladie, c’est que ce dernier n’a pas été bon !
La médecine asiatique est également la médecine de la spiritualité. Selon elle, le corps est traversé par le Qi, l’énergie de vie dans 12 canaux méridiens. Et c’est de la bonne circulation du Qi que dépend la santé de l’individu.
Les chakras sont représentés sous forme de disques, ce sont des portes permettant aux fluides corporels de circuler dans le corps. On en compte sept principaux à différents endroits du corps (gorge, coeur, front, périnée…). D’où l’expression « ouvrir ses chakras » qui signifie « laisser circuler ses énergies » pour accéder au salut, à la spiritualité, comme nous l’apprend Thierry Zéphir, ingénieur de recherche au Musée Guimet.
Les méthodes de soin les plus importantes en médecine asiatique sont l’acupuncture, la moxibustion (méthode qui consiste à stimuler les points d’acupuncture par la chaleur à l’aide de bâtonnets) ainsi que l’ingestion de préparations médicamenteuses naturelles parfois surprenantes (on a vu des serpents séchés par exemple !).
La médecine asiatique s’appuie sur des massages pour mieux faire circuler le Qi, mais rien à voir avec un soin relaxant comme on peut en connaître en institut, un massage curatif doit faire mal !
En plus des massages, la pratique d’exercices physiques permet également de se maintenir en bonne santé tout comme le Qi gong, le tai chi, ainsi que le yoga, qui est considéré comme un « massage autonome ».
Preuve supplémentaire que la médecine asiatique est une médecine spirituelle, le chamanisme et l’exorcisme sont pratiqués pour éloigner le mal, car la maladie peut être perçue comme l’action d’un démon ou l’effet d’un mauvais sort. Pour se prémunir de la mortalité infantile, les enfants portent ainsi de nombreuses amulettes et talismans.
Notre mention spéciale : nous avons eu un coup de coeur pour la salle de méditation qui propose de s’asseoir, entouré de statues de Bouddha, et de se livrer à un exercice de méditation.
Informations pratiques :
Exposition Médecines d’Asie, L’art de l’équilibre
Du 17 mai au 18 septembre 2023
Musée national des Arts asiatiques – Guimet, 6 place d’Iéna, 75019 Paris
Tarifs : 11,50 euros (plein), 8,50 euros (réduit)