Les gens d’ici
Après des études en arts plastiques, Samuel Buffel se forme au graphisme. Maintenant, il est enseignant de taï chi, de qi gong, à Mordelles, à l’ouest de Rennes(Ille-et-Vilaine).
« J’ai commencé le karaté à 16 ans. Cette première expérience fut une révélation. J’avais trouvé ma voie. Mais, p our que je sois à l’aise et ne me sente pas enfermé, il me faut deux activités », précise Samuel Buffel.
Muséographe au musée de Bretagne, il est aussi associé dans une entreprise de graphisme. D’exposition en exposition, de celle de Germaine Tillon, sa première, jusqu’à celles itinérantes de l’espace des sciences, il n’abandonnera jamais les arts martiaux.
« Se sentir plus relax »
« J’ai poursuivi la pratique du karaté, fait de l’hapkido, art martial coréen, du taï-chi et intégré la méditation. Cette pratique personnelle m’a donné un soutien, permit un ancrage. J’ai eu envie et besoin de le partager », exprime-t-il.
Pour mettre son projet sur orbite, il fréquente une école en Chine pendant cinq mois et fait une formation de yoga en Inde pendant un mois.
Les ateliers Dozen et Dokibu (l’eau calme et l’eau qui bout) étaient nés ! « J’interviens dans les associations, telle l’Amocas, et, les entreprises, toujours avec le même besoin de partage. Cela me permet d’enrichir ma pratique pour la rendre accessible au plus grand nombre. Je fais en sorte que les participants aux ateliers trouvent leurs propres ressources. Dans ceux-ci, ils prennent du temps pour eux et sont davantage à l’écoute d’eux-mêmes. Je suis content des commentaires de fin de cours quand ils me disent qu’ils se sentent plus relax, qu’ils dorment mieux les soirs de cours et qu’ils ont moins mal au dos », explique Samuel.